En France comme en Europe, la plupart des forêts (parcelles forestières) sont gérées et exploitées aujourd'hui scientifiquement par la main de l'homme et de manière profitable et
régénérable. Les essences les plus adapatées à l'environnement géologique (nature et fertilité des sols) sont choisis selon des critères bien établis et
référencés.
De même, la pluviométrie, les moyennes annuelles des températures selon les saisons, le relief du terrain, le type de végétations en présence sont autant d'indices essentiels à prendre en compte
avant l'implantation et gestion d'une forêt. Ces informations cartographiques précieuses ne sont en aucun cas transposables d'une région à l'autre ni même d'une parcelle à une autre
au sein d'une même région car les variables sont beaucoup trop distantes pour générer des résultats identiques ou proches.
Toutefois, l'analyse des résultats d'une même essence : fertilité, maladies... peuvent être transposés lorsque les résultats présentent de nombreuses similitudes. En fait, à chaque parcelle est
assignée un ou des objectifs précis selon ses caractéristiques afin d'obtenir une production quantitative et qualitative selon les essences retenues.
Le maintien d'une biodiversité végétale (flore sauvage y compris) et animale (prédateurs, insectes, oiseaux...) conduit de plus en plus à laisser certaines zones ou parcelles en
croissance naturelle préservée, notamment les zones humides. Cela n'est toutefois pas suffisant à recréer les conditions optimales et suffisantes d'un écosystème
riche, beaucoup d'espèces ou gênes résistants sont menacés ou ont disparus. En fait, les investissements publiques doivent s'intéresser à localiser les zones régionales riches en
biodiversité (inventaires des espèces, gênes rares à préserver ou menacés localement), afin d'adapter le plus possible les investissements aux enjeux écologiques
majeurs.
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